Œuvres numériques. Thierry Leviandier
Vous avez parcouru 4 planches d'images diverses et je l'espère survolé chaque image pour l'isoler, l'agrandir et faire apparaître son titre. Diversité excessive ? Ou unité mal perçue ? Quelques éclaircissements sur la fabrication des images ne sont pas superflus. Elles sont numériques, mais avant tout mathématiques, utilisant le même objet mathématique et presque toutes produites par le même logiciel.
Mises à part les surfaces 3 D de la dernière planche, toutes les images résultent de la répétition quelques milliers ou millions de fois d'une transformation d'un quadrilatère du plan. Dans certains cas, ce sont les quadrilatères qui sont dessinés, sachant que la plupart d'entre eux débordent du cadre et n'y figurent que par des droites. Dans d'autres cas, c'est un point à deux coordonnées calculées à partir des quadrilatères.
Dans les deux cas (droites ou points), la représentation paraît plus ou moins ordonnée ou aléatoire selon l'image regardée. Par construction exposée plus haut la trajectoire n'est en réalité jamais aléatoire et résulte d'une propriété commune à de nombreux systèmes dynamiques. Les images multicolores décrivent des trajectoires partant de valeurs initiales très proches, ce qui est suggéré par la théorie du chaos. L'aspect visuel d'une trajectoire ne suffit en effet pas à caractériser le chaos.Le projet artistique (parallèle au développement mathématique) ne vise pas l'obtention d'un pur chaos, mais s'intéresse à des objets partiellement chaotiques ou des transitions vers le chaos. L'image représentant le plus fidèlement cette problématique est le pont de la page précédente, bouffée d'ordre au sein d'un ensemble chaotique.
Les systèmes dynamiques sont à l'œuvre dans la Nature, produisant des formes qui nous plaisent ou nous émerveillent. Peut-être ont-elles préparé notre œil à adopter et contempler des formes d'origine mathématique, au delà des classiques symétries. Un peu d'imagination opère une projection des images vers la réalité, en particulier le vivant.
Mises à part les surfaces 3 D de la dernière planche, toutes les images résultent de la répétition quelques milliers ou millions de fois d'une transformation d'un quadrilatère du plan. Dans certains cas, ce sont les quadrilatères qui sont dessinés, sachant que la plupart d'entre eux débordent du cadre et n'y figurent que par des droites. Dans d'autres cas, c'est un point à deux coordonnées calculées à partir des quadrilatères.
Dans les deux cas (droites ou points), la représentation paraît plus ou moins ordonnée ou aléatoire selon l'image regardée. Par construction exposée plus haut la trajectoire n'est en réalité jamais aléatoire et résulte d'une propriété commune à de nombreux systèmes dynamiques. Les images multicolores décrivent des trajectoires partant de valeurs initiales très proches, ce qui est suggéré par la théorie du chaos. L'aspect visuel d'une trajectoire ne suffit en effet pas à caractériser le chaos.Le projet artistique (parallèle au développement mathématique) ne vise pas l'obtention d'un pur chaos, mais s'intéresse à des objets partiellement chaotiques ou des transitions vers le chaos. L'image représentant le plus fidèlement cette problématique est le pont de la page précédente, bouffée d'ordre au sein d'un ensemble chaotique.
Les systèmes dynamiques sont à l'œuvre dans la Nature, produisant des formes qui nous plaisent ou nous émerveillent. Peut-être ont-elles préparé notre œil à adopter et contempler des formes d'origine mathématique, au delà des classiques symétries. Un peu d'imagination opère une projection des images vers la réalité, en particulier le vivant.
